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Ports à sec et parcs à bateaux:
quels coûts ?

 

Réduire le déficit en place de ports, récemment constaté par l'AFIT, constitue un enjeu important pour la filière nautique. Le développement des ports à sec et des parcs à bateaux est l'une des pistes privilégiées.

Le Comité pour le développement des capacités d'accueil de la Plaisance (CODCAP) qui réunit dans un partenariat informel l'Agence française de l'Ingénierie touristique ( AFIT ), la Direction des transports maritimes des ports et du littoral (DTMPL), la Fédération française des ports de plaisance (FFPP), la Fédération des industries nautiques (FIN), l'Association nationale des élus du littoral (ANEL) et le Conseil supérieur de la navigation de plaisance et des sports nautiques (CSNPSN) a souhaité étudié les possibilités de développement des ports à sec et parcs à bateaux. Il est en effet urgent de trouver une réponse forte au manque de places dans les ports de plaisance. D'abord sur le plan social du fait d'une plus grande difficulté d'accès à la mer pour les pratiquants actuels et futurs du nautisme. Ensuite, d'un point de vue économique non seulement pour les constructeurs et les distributeurs dont les ventes sur le marché national sont aujourd'hui directement confrontés au manque de place dans les ports de plaisance, mais aussi pour les activités de maintenance et de service directement proportionnelles à l'importance de la flotte active. Enfin, sur un plan touristique...

Un enjeu pour les collectivités

Pour les collectivités, les activités nautiques constituent de plus en plus une filière touristique à part entière générant des dépenses de consommation croissantes. Le développement des produits nautiques comme la location de bateaux ou les promenades en mer, est en partie freiné par ce problème de place. L'accroissement des capacités de stockage est au centre de toutes les préoccupations et les recherches actuelles s'orientent vers des solutions innovantes préservant la qualité environnementale et paysagère des côtes.

Parmi elles, les ports à sec (1) et les parcs à bateaux (2). "Ces solutions de stockage des bateaux à terre, encore trop peu explorées en France contrairement à certains pays anglo-saxons, constituent en effet une piste particulièrement intéressante avec un potentiel quantitativement important pour des impacts environnementaux moindres et des coûts et délais de réalisation plus faibles que pour les solutions portuaires classiques." Le guide "Ports à sec et parcs à bateaux", réalisé par le cabinet d'études Act Ouest et édité par l'AFIT, vise à faire connaître aux élus et administrations concernées, aux professionnels du nautisme, gestionnaires ou investisseurs potentiels, l'intérêt de ce type de solutions et les conditions de leur faisabilité.

Les coûts de ces installations (3) sont fonction de leur taille. Ainsi, le coût d'un quai de manutention d’un port à sec vertical est variable selon la hauteur du quai et les fondations retenues (entre 3 000 et 5 000 euros par mètre linéaire). De même le coût de réalisation des espaces de stockages sera totalement différent selon la portance du sol : les dalles pour l'implantation des racks ne seront pas toujours nécessaires. Le coût de la structure métallique dépend quant à lui de l'échantillonnage (poids des bateaux) et du nombre d'étage.

En ce qui concerne les parcs à bateaux, les éléments à retenir correspondent pour l'essentiel à des coûts d'aménagement de parkings, clôturés ou non, pratiqués par les services techniques des collectivités. Par exemple, un portail métallique de 3,50 mètres sur piliers coûte 2.000 euros, et un dispositif de fermeture électrique entre 1.000 et 1.500 euros.



(1) Les ports à sec sont des équipements permettant le stockage à terre des bateaux, la mise à l'eau et le retrait à chacune de leur sortie étant assurés, grâce à des matériels de manutention spécifiques et rapides, par le gestionnaire de l'équipement. Les ports à sec assurent bien un service portuaire de mise à l'eau, et se distinguent ainsi des simples fonctions d'hivernage à terre assurées par certains ports ou professionnels, et des parcs à bateaux (mise à l'eau par remorque ou chariot, principalement pour les usagers). Les ports à sec peuvent être développés seuls, ou en complément d'un port à flot. Ils peuvent aussi être mis en œuvre par un professionnel qui assurera des ventes de bateaux et d'équipements, et des services d'entretien.

(2) Espace terrestre affecté de manière permanente ou saisonnière au stationnement de petits bateaux, mis à l'eau le plus souvent par l'usager lui-même, à l'aide de moyens légers (remorques ou chariots). La limite de taille est plutôt liée au poids des bateaux (inférieur à 1.000 kg pour l'essentiel), et à la capacité de les manutentionner sans moyens lourds.

(3) Ces éléments, basés sur des ratios-type ont vocation à fournir des données de cadrage afin de donner des bases de réflexion aux porteurs de projets. Ils doivent bien évidemment être précisés pour chaque projet en fonction de ses contraintes propres. Les estimations de coûts sont hors taxe et hors foncier valeur juin 2004.
En savoir plus Guide de savoir-faire, "Ports à sec et parcs à bateaux - Eléments pour le développement de projets", les cahiers de l'AFIT, 124 pages, 38 euros.

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